Cours économie
Cours économie
« La pédagogie, c’est tout l’inverse du bronzage, ce n’est pas le temps d’exposition qui compte »
Ce conseil m’a été donné par un professionnel de la pédagogie.
Un très grand pédagogue.
Le même, m’a mis un jour au défi :
« Si vous réussissez à expliquer le concept de valeur ajoutée en faisant rire votre auditoire, je vous rapporte une caisse de champagne ».
J’espère avoir relevé son défi !
Enseigner dans le service public, face à des adolescents, oblige à une déontologie et à une éthique.
C’est une question de respect pour l’institution, et de respect pour des jeunes en construction et fragiles.
Et donc, tant le fond que la forme de mes enseignements, sont toujours empreints d’une auto-censure volontaire.
Et je ne la regrette jamais.
En revanche, il m’a toujours semblé qu’un peu de bonne humeur, qu’une autre forme de langage, et surtout, surtout, un œil critique sur les savoirs établis, seraient propices à valoriser mon acte pédagogique.
Ainsi donc, la forme complétement théâtralisée de la leçon,
m’a parue être la solution.
Je vous la propose ici, dans un ouvrage.
Bientôt, devant le rideau du théâtre…
L’Économie, les « Sciences Économiques et Sociales »
s’intéressent aux besoins et ressources d’une société.
C’est important et utile.
La politique ?
C’est l’organisation et l’exercice du pouvoir dans une société.
Et donc, bien évidemment, c’est ce pouvoir qui dira à chacun ce que sont ses besoins et ses ressources.
Comment aborder les sujets de l’Economie, sans aborder cet aspect politique ?
Comment croire que les deux ne sont pas directement liés ?
D’ailleurs, notre personnel politique ne parle-t-il pas que d’Economie ?
Il s’en gargarise souvent à l’excès.
Probablement parce qu’il n’a plus de vision politique.
J’espère que cette lobotomisation généralisée n’est pas un complot !?
Je ne pense pas que tout était mieux avant.
Avant j’étais jeune ça c’est sûr ! J’ai eu 18 ans en 1981…
Génération François Mitterrand…
Le quotidien était différent, la technologie, les besoins, les ressources, la vie des peuples et des nations.
Sont-ce la maturité ou la colère qui me portent à faire un bilan ?
Ou simplement le plaisir de construire une jolie leçon…
Mais quand même, de quoi avions nous hérité il y a 40 ans?
Et que laissons nous aux suivants ?
Quelles erreurs faites et donc à enseigner à nos enfants ?
Je n’ai ni la compétence, ni l’autorité ou la légitimité pour guider notre société.
Mais j’ai la chance de profiter de la liberté de parole, si ce n’est de pensée.
Et même, en citoyen moyen, assez d’intelligence pour rapporter mes observations.
Ainsi donc, j’ai eu le temps d’observer nombre de nos élu(e)s, de nos guides, de nos dirigeant(e)s d’industries, passer de la conviction à l’adaptation.
De la passion à l’approbation.
De la vocation de chef, au métier de la politique…
C’est dommage.
Le besoin de sécurité nous a anesthésiés
Bien calés dans un confort matériel, qui est adossé à une montagne de détritus, et réalisé au détriment d’autres peuples asservis.
La gauche politique ?
Comment peut-elle manquer d’idées ?
C’est l’essence même, le carburant des progressistes !
La droite sociale ?
A-t-elle confondu liberté et libéralisme ?
Alors on fait quoi ?
On constate. On réfléchit tous ensemble.
Et surtout, on garde la bonne humeur !
Bien à vous. À bientôt
Cours économie
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